Face à cette volonté de vouloir incinérer, faut-il voir l’action des lobbyistes du traitement des déchets ? Envoyés par des entreprises prêtes à vendre une grosse installation. Payées à la tonne traitée, elles sont prêtes à signer un contrat juteux avec obligation, par la communauté, de fournir des déchets en quantité suffisante prévues pour la capacité de l’incinérateur. Il n’est pas étonnant que les entreprises de traitement des déchets soient florissantes. Plus d’ordures à brûler, c’est plus de bénef à empocher.
Merci pour votre contribution, vous trouverez ci-dessous les réponses du groupement du Sud tourangeau et de Tours Métropole Val de Loire, maîtres d’ouvrage de cette concertation.
Le projet de création d’une unité de valorisation énergétique (UVE), à Saint-Benoit-la-Forêt, proposé dans le cadre de cette concertation préalable, est dimensionné à 40 000 tonnes. Ce faible dimensionnement est établi, sur la base des objectifs fixés par le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) d’Indre-et-Loire, afin de répondre aux enjeux liés à la prévention et à la gestion des déchets à horizon 2050. Il prend en considération les objectifs de réduction de déchets ménagers fixés par le SRADDET et correspond uniquement au besoin en capacité de traitement de la région du Sud tourangeau sur la période analysée.
Cette installation n’a, par conséquent, pas vocation à incinérer plus de déchets ménagers. Bien au contraire, son faible dimensionnement, implique qu’une politique ambitieuse soit menée en faveur de la prévention des déchets ménagers.
Le dimensionnement du projet métropolitain de création d’une unité de valorisation énergétique (UVE) tient compte de la diminution de volume de nos poubelles déjà réalisée. Il prend également en compte l’objectif de 16% de réduction de nos déchets d’ici 2030 proposé à la concertation dans le programme de prévention départemental 2024-2030. Le dimensionnement de ce projet d’UVE est ainsi envisagé en fonction de la quantité résiduelle de déchets qui n’auront pu être réduits (cf. page 53 du dossier de concertation).