Son agrandissement va nécessiter la destruction du végétal, dans un lieu où une biodiversité existe.
Des terrains possibles n’existent-ils pas déjà pour éviter cette destruction massive.
Détruire le vivant pour traiter les déchets, est dissonant.
Quelles sont les résultats des études indépendantes des impacts environnementaux de cette destruction ?
Multiplier les sites de plateformes, de taille réduite ; ne permettraient elles pas de mieux répondre à l’accessibilité, à la qualité de tri, à entretenir l’implication de transition écologique territoriale.
Merci pour votre contribution, vous trouverez ci-dessous la réponse du groupement du Sud tourangeau, maître d’ouvrage de cette concertation.
Nous vous remercions pour votre contribution et souhaitions vous informer qu’un diagnostic d’impact sur la faune et la flore a été réalisé par un écologue indépendant. L’ensemble des préconisations formulées dans le rapport d’impact faune/flore devra être pris en considération lors de la réalisation des travaux. Ce rapport est inclus au dossier déposé auprès de la DREAL, dans la cadre de la procédure des installations classées pour la protection de l’environnement.
Concernant votre proposition sur la multiplication des sites, elle ne permettrait pas de mettre en place les solutions de prévention et de tri à la source efficientes. En effet, le nombre conséquent de flux à trier, ainsi que la mise en place des filières de responsabilités élargies des producteurs (REP) et les espaces de réemploi qui nécessitent une surface au sol importante ne pourraient être installés sur des sites de taille réduite. Ces contraintes sont réglementaires et par conséquent obligatoires.
Nous identifions en outre deux freins majeurs supplémentaires :
– La problématique des terrains disponibles pour accueillir ces structures.
– La pertinence financière quant aux couts de fonctionnement de ce modèle.