L'unité de valorisation énergétique du Sud tourangeau
Concertation du 15 mai au 14 juillet 2024
Valoriser énergétiquement les déchets du Sud tourangeau
Le projet d’unité de valorisation énergétique (UVE) du Sud tourangeau est porté par le groupement du Sud tourangeau. Il est composé des communautés de communes Touraine Vallée de l’Indre, Loches Sud Touraine, Touraine Val de Vienne et Chinon Vienne et Loire. Il bénéficie également du soutien technique du SMICTOM du Chinonais.
Ce nouvel équipement disposerait d’une capacité annuelle de traitement de 40 000 tonnes de déchets. Cette valeur tient compte des objectifs de réduction.
Selon les études déjà réalisées, l’énergie produite par cette UVE serait en mesure de produire annuellement 32 GWh sous forme d’électricité. Des valorisations complémentaires sont également possibles, comme le développement d’un réseau de chaleur urbain pour le centre hospitalier mitoyen et qui pourrait être étendu jusqu’au nord de Chinon. La production d’hydrogène est également envisagée.
Vous avez la parole !
- Que pensez-vous du projet de réseau de chaleur urbain qui alimenterait le Chinon et son centre hospitalier grâce à l’énergie produite par l’UVE ?
Où sera-t-elle située ?
Il est prévu que l’UVE du Sud tourangeau voit le jour à proximité immédiate de l’usine d’incinération actuelle. Inaugurée en 1983, le fonctionnement de l’installation cessera d’ici la fin de cette décennie. Le site est localisé à Saint-Benoît-la-Forêt, le long de la route D751.
Le calendrier
Le planning prévisionnel commence en 2023 et aboutirait à une mise en service industrielle de l’UVE à l’horizon 2029 en suivant le processus règlementaire suivant.
Parallèlement à cela, l’actuelle usine d’incinération des déchets serait maintenue en état de fonctionnement jusqu’à 2029 en réalisant les travaux suivants.
Coût prévisionnel et financement
Les sommes estimées pour la reconstruction de l’incinérateur de Saint-Benoit-la-Forêt en unité de valorisation énergétique (hors réseau de chaleur urbain) disposant d’une capacité annuelle de 40 000 tonnes s’élèveraient à :
- 3 millions d’euros pour les études : dimensionnement, aide à la passation de la délégation de service public (DSP), suivi études du délégataire, suivi chantier et contrôle des performances sur les premières années d’exploitation ;
- 57 millions d’euros pour la construction : dont 38 millions d’euros de process et 6 millions d’euros de génie civil.
Soit un budget total estimé à environ 60 millions d’euros.
A ce stade, le financement du projet de construction n’est pas établi. L’étude lancée par le groupement du Sud tourangeau permettra d’en définir les modalités, à travers la solution de portage juridique retenue par ses collectivités membres.