Succinctement :
A tous, et donc aux collectivités locales d’être ambitieuses pour éviter d’en arriver à la destruction des déchets, et d’être ainsi moteur pour que les pans de notre société encore trop passifs à ce sujet finissent par agir.
Les INCINERATEURS réduisent les volumes de déchets mais dégagent des éléments polluants, d’où l’importance de se saisir des technologies les plus à même de limiter ces dégâts. Important également de les prévoir SOUS-DIMENSIONNES : ils ne fonctionnent correctement qu’à pleine charge, ce qui implique de leur fournir de la matière, et donc du déchet ce qui va à l’encontre de la priorité que nous nous donnons de réduire nos déchets. L’incinération est la dernière étape, quand rien n’a pu être transformé récupéré avant. Les projets de gestion des déchets devraient être travaillés avec ce cheminement, tout mettre en œuvre pour arriver à déchet (presque) zéro.
Beaucoup de nos appareils électroniques, batteries, etc, contiennent des composants, des métaux rares, qu’il est actuellement difficile de récupérer. Souvent il sont extraits, produits en des endroits lointains du monde. En soi, ce n’est pas simple de les extraire, mais nous, humains, savons faire, avons la technologie, et disposons de main-d’œuvre sous payées à cet effets. Donc ca nous est fzcile maintenant. Or développer et soutenir des techniques de récupération de ces éléments depuis nos appareils usés auraient au final bien des vertus écologiques, sociales, économiques et d’autonomie. Pas facile certes, mais quand nous y mettre ?
Compostage : question : les habitants d’immeuble, ou autres sans jardin, dans les cités sans rammassage des déchets verts et alimentaires peuvent certes tenter le compostage individuel, mais ensuite qu’en faire ?
Certainement que tout cela est déjà bien réfléchi, mais la priorité n’est pas de maintenir nos manières obsoletes de vie sans contraintes mais bien de décider comment maintenir vivable notre planète.
Contribution Individuelle
Réf. 0084
Un bon déchet est celui qui n’en est pas
Brigitte
Sautereau -
14 juillet 2024
Cette publication a un commentaire
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour publier un commentaire.
Merci pour votre contribution, vous trouverez ci-dessous les réponses de Touraine Propre, maître d’ouvrage de cette concertation.
Le programme de prévention départemental (PLPDMA) propose un objectif de réduction des déchets ménagers et assimilés (DMA) de 16% entre 2022 et 2030, c’est-à-dire une réduction de 531 kg/hab/an à 446 kg/hab/an d’ici 2030. D’un point de vue réglementaire, cet objectif départemental répond et dépasse les objectifs
régionaux fixés par le SRADDET.
Les 3 maîtres d’œuvre de cette concertation (Tours Métropole Val de Loire, communauté de communes de Chinon, Vienne et Loire ainsi que Touraine Propre) veillent à ne pas surdimensionner les installations de traitement. Ainsi, les 2 unités de valorisation énergétique (UVE) proposées à l’horizon 2030 auraient une capacité totale de traitement de 100 000 tonnes par an (40 000 tonnes pour Chinon, Vienne et Loire et 60 000 tonnes pour Tours Métropole Val de Loire).
Ces chiffres sont bien en-deçà des besoins réels de notre département en 2030 qui s’établiraient à environ 140 000 tonnes, en y incluant les 16% de réduction obtenus grâce à la mise en œuvre du programme départemental de prévention (PLPDMA) pour la période 2024-2030. Les 40 000 tonnes restantes constituent ainsi une marge de réduction conséquente. Dans un premier temps, elles pourront être traitées dans des départements limitrophes, mais l’objectif à terme est de faire en sorte que ces gisements n’existent plus.
En ce qui concerne le compostage en milieu densément peuplé, il peut être soit réalisé de manière individuelle lorsque l’espace le permet ou de manière collective. Depuis 2022, Touraine Propre a d’ailleurs installé une soixantaine de sites de compostage partagé dans le département. Le compost produit est disposition de toutes et tous. Il est tout à fait possible de le partager avec ses proches.