Une loi existe depuis 7 mois. L’anticipation et la mise en place sont limitées, dixit les politiques locales
De part, le peu de communication des pouvoirs publics, du manquement foncier pour installer des sites partagés de proximité, de programme global absent.
Des communications sur l’intérêt de vider les poubelles noires, des matières putrescibles.
Des communications pédagogiques sur ce qu’est le compost, ses utilisations possibles
Des communications avec les actions d’utilisation
Des communications sur les partenariats avec des actrices et acteurs agricoles, ayant besoin d’amender les sols, par exemple.
Des recherches de solutions pour des sites partagés de proximité : Construction locale, installation
Des formations pour les citoyennes et citoyens intéressé.es par le compostage.
Le vocabulaire est sûrement à adapter. Les matières putrescibles, biodégradables ne sont pas des déchets ; Elles sont génératrices du vivant.
Par les organismes dans la transformation, la maturation, les nutriments pour le végétal.
Le changement est synonyme de peur, de l’inconnu, donc de ne pas trop bouger.
Sauf que des solutions existent, éprouvées depuis longtemps, évolutives dans l’amélioration, qui permettent d’aborder les défis, avec des outils et des échanges de connaissances, pour mieux répondre à l’intérêt de réduction massive des matières putrescibles dans les sacs poubelles.
C’est vrai que le SMICTOM n’a pas eu assez de temps pour se préparer !!
Une vidéo de 1977 sur le compost !
http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/1977-cours-de-compostage-a-marjolaine
DBCH
Merci pour votre contribution, vous trouverez ci-dessous la réponse du groupement du Sud tourangeau, maître d’ouvrage de cette concertation.
Nous vous remercions pour votre contribution. Les politiques publiques de prévention, menées sur votre territoire, avant et depuis la mise en application de la loi, rendant obligatoire pour les collectivités, la mise en place d’une solution de tri à la source des biodéchets pour les usagers, ont été efficaces. En effet, les biodéchets ont été récemment quantifiés dans les ordures ménagères des usagers. Ils ont atteint leur niveau le plus bas jamais enregistré. Ils représentent 20% (gaspillage alimentaire inclus) des déchets, soit une baisse de 33% par rapport à la dernière analyse similaire faite en 2022. De nombreuses actions citées dans votre commentaire et autres actions, présentes dans le programme départemental (et le programme local) de prévention des déchets ménagers et assimilés, soumis à concertation publique, permettront de répondre pleinement à ce défi et de changer le fonctionnement ancré de certains usagers dans la gestion de leurs biodéchets.